Adaptation théâtrale d’autres œuvres

Fragments d’une genèse oubliée

Mise en scène : Sylvain Chiarelli ; par la Compagnie Préface ; Langres, 2012

Le spectacle met le théâtre, la musique et la danse au service d’une poésie vivante. Il s’offre également le soutien d’une création musicale et lumières originales.


Le Feu sur la montagne

Mise en scène : Ali Esmili ; avec Ali Esmili, Claire-Hélène Cahen,
Boutaïna Elfekkak et Tarik Ribh ; Fès, 2012

Montage composé d’extraits choisis dans Chroniques de la citadelle d’exil, Sous le bâillon le poème, Les Rides du lion, Le Fond de la jarre, ainsi que dans La Liqueur d’aloès de Jocelyne Laâbi.

Feu


J’entends le cri de l’homme

Atelier Théâtre Septentrion, dirigé par Robert Condamin et Jacqueline Scalabrini ; Vallauris, 2005

Montage composé d’extraits choisis dans l’œuvre du poète.


Le soleil se meurt

Théâtre d’Aujourd’hui, dirigé par Touria Jabrane et Abdelouahed Ouzri ; musique de Bakbou ; Casablanca, 1994


Le Retour de Saïda

Atelier Théâtre Septentrion ; Antibes, 1992


Journal du dernier homme

Lecture par Edwine Moatti et Denis Manuel ; Paris, 1988

Tiré des Rides du lion, roman.


Le Règne de barbarie

Compagnie du Mentir-Vrai, dirigée par Omar Tary ; Lille, 1988


Saïda et les voleurs de soleil

Atelier Théâtre Septentrion, dirigé par Robert Condamin et Jacqueline Scalabrini ; Antibes, 1987


Chroniques de la citadelle d’exil

Théâtre Expression 7, Guy Lavigerie ; Limoges, 1984

Lavigerie_Chroniques


Histoire des sept crucifiés de l’espoir

Atelier Théâtre Septentrion, dirigé par Robert Condamin et Jacqueline Scalabrini ; adaptation théâtrale et prologue : Jacqueline Scalabrini ; masques : Françoise Pace, Véronique Pichou et Pierre Breustlein ; mise en scène : Robert Condamin ; Antibes, 1984

affiche histoire des 7
Dessin: Abdellatif Zeroual par Abdelkader Chaoui

Va ma terre, quelle belle idée

Compagnie des Quatre Chemins, dirigée par Catherine de Seynes; adaptation : Ghislain Ripault ; mise en scène et musique : Ahmed Ben Dhiab ; avec Catherine de Seynes, François Marié (texte) et Ahmed Ben Dhiab (chant) ; Paris, 1983

Tiré du Chemin des ordalies, roman.

 

Théâtre en scène



Le Baptême chacaliste a été monté par

– Théâtre du Sous-sol, dirigé par Rachid Daouani ; Maroc, 1995

– Théâtre de la Nuit blanche, dirigé par Dominique Marouseau ; Limoges, 1992

– Deuxième Compagnie des montagnes scabreuses, dirigée par André Riquier; Nice, 1991


Exercices de tolérance a été monté par

– Compagnie Nous jouons pour les arts (Strasbourg/Rabat). Mise en scène : Mahmoud Chahdi ; scénographie : Sara Rerhrhaye (version arabe, sous-titrée en français) ; Strasbourg/Maroc, 2011

– Compagnie Quartier rose, dirigée par Fernando Patriarca ; Colmar, 2001

– Théâtre du Sous-Sol, dirigé par Rachid Daouani ; Beni Mellal, Maroc, 1996 (version en langue arabe)

– Théâtre du Lamparo, dirigé par Sylvie Caillaud ; Tours, 1992

Exercicestolerance


Le Juge de l’ombre a été monté par

– Compagnie Le Pet de Satan, dirigée par Marc Wetterwald ; La Brède, 2000

– Théâtre du Sous-Sol, dirigé par Rachid Daouni ; Beni Mellal, 1998 (versions française et arabe)

Théâtre

Consulter également Théâtre en scène


Rimbaud et Shéhérazade

Volume réunissant Le Baptême chacaliste, 1987,  Exercices de tolérance, 1993,  et  Le Juge de l’ombre, 1994.
Editions de la Différence, 2000.

Rimbaud« La poésie est sœur siamoise du théâtre », écrit Abdellatif Laâbi. Les deux genres appartiennent, en effet, au domaine de l’oralité, ils s’expriment pleinement dans l’agora. Du Baptême chacaliste, publié en 1987, où l’Organisation du jihad poétique chacaliste prenait les spectateurs en otages, en passant par Exercices de tolérance en 1993, qui s’ouvrait sur l’étrange rencontre de Shéhérazade et Rimbaud dans un hypermarché, jusqu’au Juge de l’ombre, où se prépare une opération d’assainissement du langage, c’est la barbarie sous toutes ses formes qui est fustigée. En mélangeant le conte oriental, le conte philosophique, le discours politique et celui de la bande dessinée, dont il joue souvent de façon parodique, Abdellatif Laâbi crée un théâtre totalement novateur.